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Le Padel : le complément idéal pour la préparation du marathonien ?

Courir un marathon, c’est se préparer longtemps, souvent seul, avec la répétition des kilomètres comme seul horizon. Mais pour progresser sans s’user, il faut parfois sortir du bitume. De plus en plus de coureurs troquent leurs baskets de route pour une raquette de padel. Une parenthèse ludique, mais aussi terriblement efficace pour renforcer le corps et préserver le mental.

Des appuis plus vifs, une meilleure coordination

Le padel réveille ce que la course à pied finit par endormir : les réflexes, les appuis, la vivacité. Sur un court, le corps apprend à bouger différemment, à réagir vite, à ajuster chaque geste. Ces courts déplacements, parfois latéraux, complètent parfaitement le travail du coureur, souvent linéaire.
Pour ceux qui cherchent un lieu où pratiquer, l’annuaire des clubs de padel de la ville permet de trouver facilement un terrain près de chez soi. Quelques séances suffisent pour sentir la différence : plus de stabilité, plus de tonus dans les mollets, plus de précision dans les mouvements.

Le padel devient alors un outil de cross-training intelligent. Les changements de direction renforcent les muscles profonds, améliorent la proprioception et affinent le sens de l’équilibre. Autant de détails qui, sur 42 kilomètres, font la différence entre subir et maîtriser son corps.

Un cardio plus joyeux

Les coureurs aiment la régularité. Le padel, lui, apporte l’imprévu. Les échanges sont rapides, le rythme change tout le temps, et le plaisir du jeu fait oublier l’effort. On transpire, on accélère, on récupère, sans jamais s’en rendre compte.

Ce travail cardio en intermittence complète à merveille les longues sorties. Il développe la capacité à encaisser les changements de rythme, utiles lors d’un départ trop rapide ou d’une montée surprise. Et surtout, il offre une forme d’entraînement où le sourire remplace le chrono.
Les bénéfices se ressentent vite : souffle plus stable, récupération plus rapide, meilleure gestion de l’intensité.

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Moins de chocs, plus de durée

Le corps du marathonien encaisse des milliers d’impacts à chaque sortie. À long terme, les articulations protestent. Le padel, lui, ménage les appuis. Les sols synthétiques amortissent, les mouvements varient, la charge se répartit différemment.
On travaille fort, mais sans brutaliser le corps. Les genoux, les hanches et les chevilles trouvent un peu de répit, tout en restant actifs.

Cette alternance entre course et jeu réduit les risques de blessure et permet d’allonger la saison d’entraînement sans user le moteur. C’est aussi une manière de préserver la motivation, de rester en mouvement sans tomber dans la monotonie.

Une bulle mentale pour prévenir le burn-out du coureur

La plus grande fatigue du marathonien ne vient pas toujours des jambes, mais de la tête. Enchaîner les mêmes sorties finit par user la motivation. Le padel casse cette monotonie. Il ramène du fun, du jeu, de la spontanéité.
Sur le court, on lâche la pression, on partage, on rit. L’effort reste là, mais sous une autre forme, plus légère, plus joyeuse.
Ce type d’entraînement relance l’énergie, entretient le cardio, renforce les appuis, et surtout ménage les articulations. Le padel ne détourne pas de la course, il la soutient. Une séance hebdomadaire suffit pour entretenir le plaisir et garder l’envie intacte jusqu’au jour J.

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Maria

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